PROSITIONNEMENT PROFESSIONNEL

Depuis une vingtaine d’années, les experts en organisations, les consultants en management, les coachs en relations humaines se sont multipliés ouvrant ainsi la porte à des pratiques très diversifiées et pour une part d’entre elles très critiquables. L’absence de protection légale de la profession ou d’associations professionnelles garantissant la qualité de ses membres autorise parfois le pire.

Dans ce contexte, il apparaît nécessaire à Pragmagora de clarifier et de nommer ses stratégies d’intervention et notamment la place qu’y occupent généralement l’organisation cliente, sa hiérarchie et ses membres.

Pragmagora mène des interventions qui reposent sur les stratégies suivantes :

Chaque organisation est singulière. L’application systématique de modèles génériques, d’outils standards ou de solutions « clé sur porte » conduit à l’impasse par inefficacité ou non adhésion. La prise en compte de cette singularité tant dans la compréhension que dans l’action fonde cette approche contingente. Pour l’intervenant de Pragmagora, sa compréhension de l’organisation et dès lors sa conception de l’intervention sont chaque fois « à réinventer ».

Il n’appartient pas aux intervenants de penser et de décider en lieu et place des membres de l’entreprise et tout particulièrement des personnes qui sont en charge de la décision. En ce sens, les interventions de Pragmagora sont «non-substitutives». L’expérience et l’expertise de Pragmagora sont mises à la dispositions des parties prenantes pour autant qu’elles soient limitées à une visée descriptive et non prescriptive.

La stratégie du «from scratch », la méthode de la «terre brulée» ne sont pas payantes. Elles nient l’histoire et la culture de l’organisation d’une part, ses ressources et ses capacités internes d’évolution ensuite. En outre, elles se limitent souvent à une vision mono dimensionnelle des choses. Pragmagora bâtit ses interventions en s’articulant autant que possible sur toutes les initiatives d’ores et déjà prises par l’organisation et ses différents métiers.

La réussite d’une intervention dépend de l’implication et de la mobilisation du plus grand nombre, faute de quoi elle passe à côté de la réalité du travail et de l’organisation, de la subjectivité de toutes ces personnes. Elle n’est donc pas une affaire d’experts ou d’élites. C’est pourquoi les interventions de Pragmagora se fondent systématiquement sur la participation de ceux qui sont au plus près du problème, de la préoccupation ou du projet.

Une intervention, même de longue durée, est par nature limitée dans le temps et dans ses effets tangibles. C’est la raison pour laquelle Pragmagora accorde de l’importance et du soin à la dimension démultiplicatrice de son action : follow-up, transfert d’apprentissage vers les situations professionnelles, formation de personnes relais, partage de connaissances ou de savoir-faire avec des entités spécialisées de l’organisation, etc.

Tout être humain, en toute bonne foi, s’invente des contraintes, des impossibilités, des limites, des ignorances ou des interdits qui ne résistent ni à l’analyse, ni à «l’expérimentation» mais qui constituent d’excellents moyens d’apaiser son angoisse, de réduire son incertitude. Les interventions de Pragmagora poursuivent une visée émancipatrice dans la mesure où elles aident les personnes, les collectifs, les systèmes organisationnels à élargir leurs possibles, à renforcer leurs capacités à faire face au monde.

Dans le même ordre d’idées, il semble indispensable de citer les principaux fondements théoriques qui articulent les interventions de Pragmagora :

La psychologie sociale lewinienne, et ses extensions rogeriennes

Les approches psychanalytiques des groupes, notamment anglaises

L’école de Palo Alto, mais bien plus largement la pensée systémique

La psychosociologie clinique